Les salles de la Cinémathèque suisse ne désemplissent pas depuis l'ouverture de la rétrospective Fellini, le 6 juin, en présence d'Anouk Aimée. Plus de 2'200 spectateurs ont assisté aux 15 projections qui ont déjà eu lieu, soit une moyenne exceptionnelle de 150 entrées par séance.
La Cinémathèque suisse se réjouit de ces chiffres même si ce succès engendre aussi quelques désagréments. La Strada, Il Bidone et même Les Nuits de Cabria ont fait salle pleine. Des dizaines de spectateurs n'ont pas pu entrer lors de la deuxième projection de la Dolce Vita.
Lorsque la petite salle du Cinématographe déborde, il est très souvent possible d'occuper la salle voisine de Paderewski, forte de 500 places. Mais il arrive de temps en temps que ce ne soit pas le cas, puisque la Cinémathèque suisse n'a pas l'usage exclusif de la salle. Ce fut le cas le week-end du 18-19 juin.
A noter tout de même que le rythme des projections Fellini va s'accélérer jusqu'au 5 juillet, puisqu'il y aura jusqu'à 3 séances par jour. Mais décision est déjà prise de reprogrammer tout ou partie de la rétrospective cet hiver. Les pass Fellini, toujours en vente à nos caisses et qui donnent aussi accès à l'exposition "Fellini, la Grande parade" au Musée de l'Elysée, demeureront valables pour ces séances supplémentaires.
Dans un avenir le plus proche possible, la salle du Capitole sera équipée pour accueillir tous les films du patrimoine. Elle sera susceptible de projeter l'intégralité d'une rétrospective comme celle de Fellini, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Les problèmes rencontrés ce week-end ne se reproduiront plus.