Il avait présenté Like Someone in Love, son dernier film tourné au Japon, alors qu’une exposition à la galerie Lucy Mackintosh accueillait une exposition de ses photographies, intitulée Windows.
Devant le public du Capitole, il avait parlé de la douleur de créer. En faisant référence à ce que l’assistante d’Akira Kurosawa lui avait confié à propos du tournage de Dersou Ouzala, il avait livré au public: «Ce qui faisait pleurer Kurosawa au moment où il tournait le film, c’est le malentendu; une fois que le malentendu est dissipé et que Kurosawa arrive à réaliser un film comme celui-là et que nous, spectateurs du monde entier, arrivons à y accéder et à l’apprécier, quelque chose est surmonté». C’est une chose que toute l’œuvre d’Abbas Kiarostami a aussi accompli: dire l’universel.
A revoir
- Vidéo: Abbas Kiarostami au Capitole - Partie 1 / Partie 2
- En images - Avant-première de Like Someone in Love au Capitole en présence d'Abbas Kiarostami